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671. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Maurice comte de Saxe et Marie-Josèphe de Saxe, dauphine de France. »

N’en déplaise à d’Argenson, Maurice avait ce que l’ami Fabrice dans Gil Blas appelle l’outil universel, le grand outil de l’esprit : il avait la connaissance des hommes, l’art de les mener, de les manier, le tact. […] J’en appelle au tressaillement national et universel qui salua ce soudain revirement de la fortune.

672. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [II] »

Du Bellay présage, au lendemain de la mort de François Ier, le règne du français en Europe, la monarchie universelle de notre langue. […] Du Bellay part, je l’ai dit, de cette idée rationnelle et bien française, que les langues sont toutes égales à l’origine et de même valeur ; que c’est la volonté et l’industrie des auteurs qui les enrichissent et les perfectionnent, qui leur donnent l’accent, les mètres, la quantité ; il en viendra même à dire qu’il serait à désirer qu’on arrivât un jour à une langue commune, universelle.

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