Ce jeune homme se trompait de siècle ; il était né pour être un commentateur amateur comme Girac ou Méziriac, ce Méziriac qui avait relevé plus de deux mille contresens ou méprises chez Amyot, qui a tout dit sur les Héroïdes d’Ovide, et de qui l’on a écrit : « Il n’y avait point de science à laquelle il ne se fût attaché durant quelque temps, point de bel art qu’il ne connût. […] Il n’eut pas su plus tôt de quoi il s’agissait, qu’il leur prouva qu’ils se trompaient tous les deux.
J’ai vu les apparences toujours trompeuses et le bon sens ordinaire toujours trompé. […] Ou je suis fort trompé, ou cette expérience découvrirait une grande vérité.