Il est vrai que plusieurs auteurs ont confondu, dans le drame grec, l’épilogue avec ce qu’on nommait exode, trompés par la définition d’Aristote. […] Les anciens tragiques ne pouvaient faire ces monologues, à cause des chœurs qui ne sortaient point du théâtre ; et si ma mémoire ne me trompe, hors celui qu’Ajax (dans Sophocle) fait sur le point de mourir au coin d’un bois pendant que le chœur est sorti pour le chercher, je ne crois pas qu’il s’en trouve un dans les trente-cinq tragédies qui restent.
Selon leurs principes, le sage ne se trompe jamais ; il est le seul éclairé ; de lui doit émaner la lumière qui dissipe les sombres vapeurs dans lesquelles croupit le vulgaire imbécile et aveugle : aussi Dieu sait comment ils l’éclairent. […] Tout, jusqu’aux vérités, trompe dans ses écrits ; Et du faux et du vrai ce mélange adultère Est d’un sophiste adroit le premier caractère.