La Congrégation, qui a eu le triste honneur de donner son nom à cette sorte de maladie honteuse et de lèpre qui menaça de couvrir la France de 1821 à 1828, était, à l’origine, une simple association de piété et de bonnes œuvres : dès les premiers temps de la seconde Restauration, l’intrigue s’en empara pour la faire agir dans le sens d’une certaine politique, et, en y prêtant grande attention, on commence à trouver trace de son influence, à saisir le mouvement de ses sapes, encore très-sourdes, dans la Chambre de 1815. […] Pour moi, j’avoue que mes prévisions, quand je regarde de ce côté de l’avenir, sont bien souvent tristes et sombres.
Tel est le triste spectateur final que Gavarni va donner à la farce humaine après que le bal est fini, quand le feu d’artifice est tiré, et qu’il ne reste plus que les lampions fumants et des décors vus à l’envers. […] On a là un Anatole, un Chérubin, un Antony, un Werther, un ci-devant Joconde, un M. le chevalier de Faublas vieilli, un autre de ces beaux d’autrefois, assis à table sans oser manger, faisant triste mine à son assiette, et se disant d’un air de Tantale : « Le cœur m’a ruiné l’estomac !