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1744. (1865) La crise philosophique. MM. Taine, Renan, Littré, Vacherot

Mais, au nom du ciel, ne nous ramenez pas en arrière sous prétexte de progrès ; que la philosophie ne donne pas ce triste spectacle de revenir sans cesse sur ses pas et de ne se mouvoir qu’en cercle ! […] Sans doute, quel triste ciel que ce ciel qui ne vit qu’en nous, qui naît et qui meurt avec nous, et dont le seul lieu est la pensée !

1745. (1926) La poésie pure. Éclaircissements pp. 9-166

il est temps de passer au funeste moment où la triste Vénus doit quitter son amant. cette rapide platitude, écrit Valéry, est un signe très apparent de la fatigue. plus que fatigue, c’est la maladie du sommeil. […] La pensée est une chose sotte et triste (non : abstraite)…le rythme est une chose noble et grande et participe à la dignité des forces naturelles, dans lesquelles il est répandu…. etc : quelque chose de divin, non pas seulement chez certains, mais chez tous les poètes, quand ils parlent en poètes. même chez ceux-et c’est le grand nombre — dans les paroles desquels nous pensons reconnaître « le jeu des ressorts ordinaires du cerveau », en d’autres termes, même chez ceux dont on peut mettre les œuvres en « tableaux synoptiques ».

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