De dix à seize ans, Jean-Jacques est du jeune être triste et secret. […] Et c’est ce qui leur donne un tour si triste. […] A côté de l’Emile abstrait et systématique, on en voit, au cours du roman, se dessiner un autre, émanation morose de l’âme de Jean-Jacques, triste Alcibiade de ce triste Socrate. […] Triste et vaine conception d’un monde meilleur ! […] Et le triste Senancour, à peine dans sa solitude en murmure-t-il un timide écho.
Le loup est dépeint dans cette fable sous des couleurs si odieuses que le plus naïf ou le plus ignorant lecteur ne peut que le détester et compatir au triste sort de l’agneau. […] Si elle prend l’essor jusqu’au mythe, c’est avec une précision directement pittoresque : « Le soleil est sur la mer, au ras du rivage… Sa splendeur purpurine enflamme, sans les dissiper, les voiles tristes du crépuscule. […] Triste fin d’une noble maison ! […] Un dénouement de tragédie est moins profondément triste. […] Un marchand qui venait de perdre mille dinars, dit à son fils : « Garde pour toi seul cette triste nouvelle.