Je l’ai dit plus haut : à ce triste moment du siècle, Brucker, cet esprit ardent, ce Don Juan intellectuel, qui avait cherché dans toutes les idées de son temps, comme l’autre Don Juan dans toutes les femmes du sien, un infini qui n’y était pas davantage, avait tué raide l’auteur en lui.
Triste chose, au fond, que cette fureur de la parole pour elle-même, que cette espèce de sensualisme intellectuel, qu’un tel asservissement à cette Sirène !