Le tableau des événements du monde qui se rapportent à la religion est tracé simplement et à grands traits. […] En écrivant les Lettres persanes, il avait su mêler une peinture animée des mœurs orientales et un intérêt romanesque dans un livre qui avait en apparence un tout autre but ; dans Le Temple de Gnide, au milieu du tableau des voluptés, on s’étonne de retrouver le philosophe dessinant à grands traits le caractère des peuples.
Chaque matin, Moumou le réveillait en le tirant par le bord de sa touloupe, lui amenait par la bride le vieux cheval de trait avec qui elle vivait en bonne intelligence, puis se rendait avec lui au bord de la rivière, puis gardait sa pelle et son balai, et ne permettait pas qu’on s’approchât de sa petite chambre.