Auguste, très bon écrivain en prose, fit de plus des tragédies et des poèmes.
La tragédie grecque, qui fit d’abord partie intégrante des cérémonies religieuses, des fêtes de Bacchus, conserva toujours un grand appareil plastique. […] La tragédie n’est, en Grèce, qu’une forme particulière de l’épopée appropriée au génie athénien. […] La tragédie grecque, quoique portant déjà une atteinte au génie de l’épopée, est encore, au drame moderne, ce que la statuaire est à la peinture. […] Sous tel ou tel nom de leur pays et de leur temps, la sculpture et la tragédie grecques ont dressé la statue de l’homme éternel. […] Toute œuvre de poésie, une tragédie, je suppose, peut et doit être belle dans son ensemble et dans ses détails ; elle ne peut être sublime que par intervalle.