Quand il a vu passer Katte marchant à l’échafaud, il a offert, pour le sauver, de renoncer à la couronne, même de mourir ; mais quelques semaines après la tragédie, sûr de vivre et hors de son cachot, il est « gai comme un pinson ». […] Gustave Larroumet vient de réunir en un volume de haut intérêt, paru chez Hachette, une suite de ses Études d’histoire et de critique dramatiques ; la rare et pénétrante éloquente de l’auteur, rendant accessible à tous les questions d’art les plus élevées, nous montre Œdipe roi tel qu’il est joué à la Comédie-Française, en le rapprochant de la tragédie originale de Sophocle, la comédie au moyen âge, le théâtre de Molière à Marivaux, Shakespeare et le théâtre français, Beaumarchais dans sa vie et dans son œuvre ; puis il aborde le théâtre en général pour en dégager la morale, il étudie les comédiens et leurs mœurs et les théâtres de Paris, appréciant leurs troupes et leurs genres.
La scène finale, du sac et de la morte, souleva une immense hilarité j’y assistais — qui fit penser que ces prétendues tragédies, jouées en farces, pourraient retrouver quelque faveur. […] Il semble que ceux-ci aient été désemparés et presque refoulés par le rythme des tragédies sanglantes (émeutes et guerres) qui se déroulèrent pendant ces cent trente ans, de même qu’il paraît déplacé de rire au milieu d’un drame de famille, ou d’une chambre mortuaire.