Les professeurs qui ont eu à parler de la littérature française depuis près de trente ans, ont dû passer chacun à leur tour par quelques-uns des mêmes chemins et faire halte à très peu près aux mêmes étapes. […] Avec Malherbe, l’Ode reprise plus nettement, à moins de frais, moins chargée, plus dégagée et plus aisée dans son tour noble, ayant même son charme, tellement qu’un de ses contemporains, qui n’était pas de son école, a pu dire : La douceur de Malherbe ou l’ardeur de Ronsard ; cette Ode, plus à la latine, plus à la française, offre de grandes beautés. […] — Richelieu, après avoir lu la noble pièce que lui avait envoyée Malherbe, répondit : « Je prie Dieu que d’ici à trente ans vous nous puissiez donner de semblables témoignages de la verdeur de votre esprit, que les années n’ont pu vieillir qu’autant qu’il fallait pour l’épurer entièrement… » Le poëte était récompensé de la plus flatteuse manière ; il était admiré à son tour et compris. […] Couplets d’un beau caractère, d’un tour de galanterie noble, et qui ont été remis heureusement en musique de nos jours par Reber149. […] Sapey, mais de la thèse, devenue un livre à son tour, d’un écrivain d’ailleurs fort instruit et fort estimable, M.
Tu auras vu envahir deux fois la patrie par le reflux inévitable de l’Europe sur ce nid d’aigles qu’on appelle la France, où le conquérant, conquis à son tour, allait devenir la proie de sa proie. […] Tu auras vu tomber à son tour, presque sans secousse, ce roi mal assis sur les débris de sa maison, par la versatilité d’un peuple qui ne sait ni haïr ni aimer longtemps. […] agitateur de l’Europe à peine calmée, évocateur de guerres en Occident et en Orient, auxiliaire de l’ambition d’un roi des Alpes pour monopoliser les républiques, les trônes et les tiares en Italie ; dupe de l’Angleterre monopolisant à son tour les mers, les montagnes et les péninsules par la main d’un roi, vice-roi des tempêtes ! […] Après avoir attendu quelque temps que je prisse à mon tour la parole, et voyant que je continuais à me taire, M. […] La royauté, défiée à son tour par cette chambre envenimée contre elle, voudra céder ou voudra lutter pour la liberté du choix de ses ministres.