Sa protection qui ne tombait pas de haut, et froidement, était une tendresse soucieuse où son cœur, non pas seulement sa puissance, apparaissait. […] Ainsi, de ne pas faire tomber la césure sur un e muet, d’alternet les rimes masculines ou féminines ; cette dernière règle non encore obligatoire.
Rousseau est tombé des qualifications de grand poète, de grand Rousseau, d’Orphée de la France, qui lui sont prodiguées par les menus lyriques du dix-huitième siècle, et il mérite à peine les louanges modérées que lui donne Voltaire, plus près de bien juger le poète par cela seul qu’il n’aimait pas l’homme. […] Comme les poètes qu’il attaque, il a les défauts organiques du siècle, la déclamation et la fausse sensibilité ; il a la périphrase par laquelle le dix-huitième siècle renchérit sur le faible du dix-septième pour la noblesse du style ; il a l’impropriété, où tombent tous les écrivains qui le sont par imitation et tous les poètes qui cherchent la poésie hors d’eux-mêmes.