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1071. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugo, Victor (1802-1885) »

Dans la tombe, avec lui, la Satire enfermée Ne vient plus châtier de burlesques travers : Avec impunité les Hugo font des vers… [1829.] […] C’est par là qu’il s’élève quelquefois à des effets jusqu’à présent inconnus ; et c’est là aussi ce qui le fait tomber dans ce qu’on prendrait pour de misérables jeux de mots. […] On le voit, rôdeur à l’œil dévorant, au sourcil visionnaire, comme Wordsworth a dit de Dante, tour à tour le long des grèves de l’Océan, dans les nefs désertes des églises au tomber du jour, ou gravissant les degrés des lugubres beffrois. […] Joséphin Soulary Vienne le jour néfaste où, trompant notre appel         Et l’espoir des aubes prochaines, Tu tomberas vaincu, sous le bras éternel         Qui brise tout, même les chênes ; Nous sacrerons le sol où tu seras frappé,         Et l’on te verra, mort splendide, Toi, si grand aujourd’hui par l’espace occupé,         Bien plus grand par ta place vide !

1072. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »

Peu de jours après, le pauvre petit Ernest, fils de ma fille aînée et frère d’Henriette, ce petit pour lequel vous aviez tant de bontés et qui ne vous a pas oubliée, est tombé malade. […] Durant les offices, je tombais dans de véritables rêves ; mon œil errait aux voûtes de la chapelle ; j’y lisais je ne sais quoi ; je pensais à la célébrité des grands hommes dont parlent les livres. […] Le palmarès tomba sous les yeux d’un des hommes éclairés que l’ardent capitaine employait à recruter sa jeune armée. […] Je tombai malade ; selon toutes les apparences, j’étais perdu.

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