qui écarte comme d’un bout de cravache, léger et méprisant, toutes les autres théories historiques, fussent-elles marquées de la griffe de lion du Dante ou de la griffe d’aigle de Bossuet. […] cette théorie n’est pas une méthode ; c’est une divination. […] C’est évidemment de l’admiration de Shakespeare qu’il est parti pour arriver à une théorie historique dont le puissant génie de Shakespeare, agissant tout uniment comme les mères qui font de beaux enfants, ne se doutait pas ; et cette théorie, il l’a détaillée, il l’a caressée dans une introduction qui n’est pas, certes ! […] je la trouve un peu osée, cette théorie ! […] … » Car ce qu’on a lu de la théorie historique de l’auteur dans son Introduction vous tinte dans le souvenir, mais c’est égal, on ne lâche rien parce que ce qu’on tient est suspect.
La théorie de l’Art-Miroir, préconisée par Émile Zola, se trouve ici outrepassée. […] « Cette théorie universelle et frémissante, comme un tressaillement du vieux Pan, aura, en morale et en sociologie, d’importantes et prochaines conséquences. […] Elle m’apparaît cette théorie (la théorie naturiste) bien plutôt comme une lumineuse méthode d’interpréter la vie quotidienne, de s’intéresser avec une égale allégresse aux successives représentations de l’heure et du jour — que comme un moyen de fixer dans leur détail la multiplicité des réalités vivantes… Où donc M. de Bouhélier trouverait-il les éléments d’un roman ? […] Enfin de compte, les théories exprimées par M. […] » Néanmoins, malgré les erreurs qu’elle comporte, la théorie de M.