Il se redit ce mot d’un de ses maîtres : « Les beautés nobles et mâles datent de loin. » Il traduit, même après l’abbé Colin, l’Orateur de Cicéron ; même après l’abbé Le Monnier, il traduit Térence ; il est près d’aborder Plaute ; il songe à donner un Théâtre latin complet, avec des observations, et qui eût fait pendant à ce que le père Brumoy avait exécuté pour le théâtre grec. […] Ainsi, dans les manuscrits considérables qu’il a laissés, et qui se rapportent à ces premières années, je trouve un Essai sur le théâtre espagnol, dans lequel il discute posément et en connaissance de cause les prétentions du théâtre espagnol comparé au nôtre. […] Il était encore à l’armée dite du Danube, et à Zürich, lorsque s’accomplirent à Paris les événements du 18 Brumaire ; les correspondances de cette date entre lui et quelques-uns de ses amis littérateurs et auteurs de pièces de théâtre (Creuzé de Lesser, Barré, Goulard) le montrent plus préoccupé réellement des lettres que de la politique. Il avait fait une comédie en trois actes et en vers, Ninon de Lenclos ; Creuzé en avait fait une également, qui avait pris les devants et qu’on représentait au théâtre des Troubadours : elle ne semblait pas la meilleure à ceux qui connaissaient les deux.
« Je vivais souvent seule par goût. — On m’appela au théâtre Feydeau. […] — Enfin j’ajouterai quelques détails précis concernant sa vie de théâtre, sur laquelle elle a glissé. Mlle Desbordes (Marceline-Félicité-Josèphe) débuta au théâtre de Lille, puis fut engagée au Théâtre-des-Arts à Rouen pour remplir l’emploi des ingénuités. […] Lanchantin Valmore qui faisait partie du même théâtre. En mars 1821, son mari et elle s’engagèrent pour le théâtre de Lyon : ils y restèrent deux ans, et c’est alors qu’elle quitta définitivement cette carrière.