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27. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Théâtre français. » pp. 30-34

Théâtre français. […] Le devant de leur théâtre était semblable à celui que nous avons aujourd’hui : mais ils avaient dressé, dans le fond, des échafauds, dont le plus élevé était destiné à représenter le paradis ; un autre représentait la maison de Pilate, etc. […] Sur le bord du théâtre, on avait placé l’enfer : c’était une gueule de dragon par laquelle les diables entraient ou sortaient. […] Le théâtre est aujourd’hui une grand’salle dont une partie est occupée par la scène, que nous appelons particulièrement théâtre, qui comprend l’espace où les acteurs représentent, et dans lequel sont les décorations et les machines. Le reste de la salle est distribué en un espace nommé parterre, ou l’on est debout, et en un amphithéâtre carré, opposé au théâtre, avec plusieurs rangs de sièges et de loges par étages au pourtour.

28. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

Des défauts du théâtre de Voltaire et de leurs causes. — § VI. […] Veut-il justifier son théâtre, ces développements, ces dialogues deviennent des « conversations trop longues », que les étrangers ont raison de reprocher au théâtre français. […] Des défauts du théâtre de Voltaire et de leurs causes. […] Ce théâtre est trop son ouvrage ; les personnages sont trop ses enfants. […] Je ne m’étonne pas qu’on ait joué longtemps dans les collèges le théâtre de Voltaire.

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