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646. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric-le-Grand Correspondance avec le prince Henri — I » pp. 356-374

Frédéric revient et insiste sur cette disposition fondamentale du cœur de son frère, en des termes qui ne laissent rien à désirer pour l’explication morale : Vous savez avec quel soin j’ai recherché votre amitié ; que je n’ai épargné ni caresses, ni ce qui se peut appeler des avances, pour gagner votre cœur. […] Dans une lettre écrite quinze jours après, et où l’on voit que, loin de grossir d’abord ses avantages, il inclinait plutôt à les présenter dans des termes très simplifiés, il ajoute ces mots riants : « En un mot, la Fortune m’est revenue ; mais envoyez-moi les meilleurs ciseaux que vous pourrez trouver, pour que je lui coupe les ailes. » Il dit encore au prince Henri qu’il espère maintenant par son exemple « l’enrôler dans la bande des généraux audacieux et entreprenants ».

647. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — II » pp. 414-431

Elle n’avait cessé d’être en de bons termes avec Voltaire et de correspondre avec lui avant et depuis sa disgrâce de Berlin : « Je vous ai promis, monsieur, de vous écrire, et je vous tiens parole, lui disait-elle en décembre 1750 au début de leur relation, quinze jours après l’avoir vu à Berlin. […] Quant à elle, elle est arrivée au dernier période du mal et au terme extrême de la phthisie (10 août 1758) : Vous voulez, mon cher frère, savoir des nouvelles de mon état, je suis, comme un pauvre Lazare, depuis six mois au lit.

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