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705. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine. » pp. 262-272

La tâche, on le voit, est ardue, et nous devons dire que M. de Carné la remplit jusqu’au bout avec un bon sens, une bonne foi et un talent que doivent apprécier surtout ceux qui, résolvant plus hardiment le problème politique dans un sens analogue, le conçoivent d’après des données moins complexes et moins inconciliables en apparence. […] Quand il veut apprécier le talent ou la portée des journalistes, ou orateurs libéraux, les expressions de vulgaire, de médiocre, et autres duretés rapetissantes, tombent volontiers sur des noms qui, rencontrés en leur lieu, méritent plutôt des témoignages d’estime, et les recherches délicates de la louange vont particulièrement chercher des hommes ou des ouvrages d’une portée assez contestable, comme lorsque M. de Carné vante beaucoup trop, selon nous, cette Histoire de l’Expédition d’Espagne, par M. de Martignac. […] Comme style et talent d’écrivain, il y aurait à signaler plus d’un beau passage.

706. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « PENSÉES » pp. 456-468

Plus il y a de talents et plus j’en comprends, et plus j’ai raison de dire : Mon affaire est bonne. […] L’homme de talent l’est par nature, a dit Pindare. […] Ou encore, comme un poëte devenu critique le disait : Jeune, on se passe très-aisément d’esprit dans la beauté qu’on aime et dé bon sens dans les talents qu’on admire.

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