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362. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169

C’est ainsi qu’elle définit je ne sais plus qui, par cette phrase : « Un monsieur qui a sur les yeux la buée d’un tableau !  […] Le bal ressemble un peu à ces tableaux de l’Humanité qu’on vend sur les quais, et où l’on voit l’Univers représenté en tous ses costumes. […] Tableau. […] » Et il fera un tableau de sa passion pour sa maîtresse. […] Un jour, ce fut un tableau charmant.

363. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

Grimm fut la couveuse du goût de Diderot, qui avait en lui le germe de tous les goûts, pour les tableaux et les statues. […] Ainsi, par exemple, le tableau de Lagrenée : Vénus aux forges de Lemnos demandant à Vulcain des armes pour son fils. Ainsi, encore, le tableau de Doyen : Diomède combattant Énée, sur lequel il fait son tableau à côté même de la description du tableau. […] Je l’ai dit, mais il faut insister, il a cette magnifique critique inventive qui fait faire, en quelques traits resplendissants, le tableau ou le groupe manqués. […] Cette nature vibrante ne se révélait jamais plus intensivement que de plain-pied avec le marbre ou le tableau placés devant elle, et qui lui envoyaient cette émotion : — le « coup de hache » qu’ont à la tête tous les grands « artistes », a-t-il dit, et que lui aussi il y avait !

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