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2067. (1908) Jean Racine pp. 1-325

Furetière, en 1663-1664, prépare où est même en train d’écrire son savoureux Roman bourgeois, qui est, en même temps qu’une suite de tableaux réalistes des mœurs de la bourgeoisie parisienne, une satire contre le roman héroïque des Gomberville, des La Calprenède et des Scudéry, comme on le voit dès les premières lignes : Je chante les amours et les aventures de plusieurs bourgeois de Paris de l’un et de l’autre sexe. […] Et cela forme un très beau tableau. […] Mithridate et Iphigénie sont, parmi les tragédies de Racine, les plus « pompeuses » (je ne donne pas à ce mot le sens un peu défavorable qu’il a pris, et qu’il n’avait pas alors) ; celles qui s’appareillent le mieux aux autres formes de l’art du xviie  siècle, aux tableaux de Lebrun, aux statues de Girardon ou de Coysevox, aux jardins de Le Nôtre, au palais de Versailles ; bref les plus « louis-quatorziennes », si je puis dire.

2068. (1898) La cité antique

Pour rendre cette vérité plus claire, traçons le tableau d’une famille romaine. Dans ce tableau, la cinquième génération, qui vivait vers l’an 140 avant Jésus-Christ, est représentée par quatre personnages. […] Si l’on se reporte au tableau que nous avons tracé de la famille des Scipions, on remarquera que, Scipion Émilien étant mort sans enfants, son héritage ne devait passer ni à Cornélie sa tante ni à C. […] On peut voir dans une comédie d’Aristophane un tableau assez exact de la cérémonie qui était usitée en pareil cas.

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