Hugo, qui marche à la tête, a dû recevoir les plus rudes coups. […] liberté à tout ce que pense une tête saine et éclairée ! […] têtes chauves et nues ! […] On est partout où l’on est vu ; on assiste à toutes les têtes, on est encore plus connu de figure que par ses écrits. […] Peut-on lui demander de mettre le feu dans ces jeunes têtes courbées sur des romans et des contes ?
Et riant, conversant de rien, de toute chose, Retenant la pensée au calme qui repose, On voyait le soleil vers le couchant rougir, Des saules non plantés les ombres s’élargir, Et sous les longs rayons de cette heure plus sûre S’éclairer les vergers en salles de verdure, Jusqu’à ce que, tournant par un dernier coteau, Nous eûmes retrouvé la route du château, Où d’abord, en entrant, la pelouse apparue Nous offrit du plus loin une enfant accourue13, Jeune fille demain en sa tendre saison, Orgueil et cher appui de l’antique maison, Fleur de tout un passé majestueux et grave, Rejeton précieux où plus d’un nom se grave, Qui refait l’espérance et les fraîches couleurs, Qui sait les souvenirs et non pas les douleurs, Et dont, chaque matin, l’heureuse et blonde tête, Après les jours chargés de gloire et de tempête, Porte légèrement tout ce poids des aïeux, Et court sur le gazon, le vent dans ses cheveux. […] Pour compléter enfin la série de mes rétractations ou retouches sur Despréaux, je me permettrai d’indiquer ce que j’en ai dit au tome VI des Causeries du Lundi et qui a été reproduit en tête d’une édition même de Boileau ; et puis encore le chapitre à lui consacré au tome V de Port-Royal.