à tout propos, les vers sublimes du poëte : « Un soupir pour ceux qui m’aiment, un sourire pour ceux qui me haïssent, et, quel que soit le ciel au-dessus de ma tête, un cœur prêt pour tous les destins ! […] le byronien s’est brisé tout à coup, et le biblique, le juif à la tête dure qu’il y a toujours plus ou moins au fond de tout Anglais, a disparu entièrement pour faire place au chrétien qui se trouve si peu dans l’imagination anglaise, car, après tout, le génie du chrétien, c’est l’humilité ! […] L’homme qu’il a offensé (le frère de sa bien-aimée) le soufflette avec son gant, et, quoiqu’il soit à l’heure de mourir, le Samson anglais n’a pas la tête tondue par Dalila, ni les yeux crevés par les Philistins.
Quoi que j’aie pu dire de l’opportunité de la première dans une de mes précédentes chroniques, il y a un portrait à faire de Libri, tête encyclopédique, adversaire net et logique, bonne lame et inflexible, donnant, comme Rossi, l’exemple d’une saine justesse dans une langue qui n’est pas la sienne. […] Mais essayez donc de loger dans la tête du peuple une phrase comme celle-ci : “A l’accomplissement régulier et pacifique des destinées de la démocratie !”