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1478. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

Diderot avait des éclairs de génie ; mais, comme a dit de lui Voltaire, c’était une tête où tout fermentait sans venir à maturité. […] Que de têtes charmantes ou graves ! […] Toutes ces belles têtes et aussi ces draperies ne sont-elles pas dignes de Raphaël ? […] Et puis quelle dignité dans cette tête ! […] Il est représenté couché, la tête inclinée et soutenue par un ange ; un autre ange est à ses pieds.

1479. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Elle courait après lui, l’appelait gamin boiteux, vociférait et lui lançait à la tête la pelle à feu et les pincettes. […] J’entrai dans un tel paroxysme de rage que je m’évanouis presque… Je présume que je finirai comme Swift, c’est-à-dire que je mourrai d’abord par la tête, —  à moins que ce ne soit plus tôt et par accident. » Horrible attente, et qui l’a hanté jusqu’au bout ! […] Des assistants nul souci ; sur lui-même aucun retour ; son visage reste « immobile et sombre, sans repentir », comme dans sa vie. « Cependant son souffle haletant soulève péniblement sa poitrine, —  et le nuage s’épaissit sur ses yeux troubles, —  ses membres s’étendent en tremblotant, et sa tête retombe1285. » Tout est fini, et de ce hautain esprit il ne reste plus qu’une pauvre argile. […] Une âme de poëte dans une tête de docteur, toutes deux impropres à l’action et faisant mauvais ménage, la discorde au dedans, la faiblesse au dehors ; bref, le caractère manque ; c’est un caractère d’Allemand. […] Celle-ci crie et du haut de sa tête.

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