mais sa tête pâle, souffrante, ses yeux enfoncés et inquiets, sa bouche tourmentée, son grand front plein d’orages montrent clairement que. riche, heureux enfin, maître de son succès et de son art, propriétaire d’un beau château et d’un nom qui voltige sur les bouches des hommes, roi absolu du théâtre du Gymnase et du théâtre du Vaudeville, assez affermi dans sa tyrannie légitime pour pouvoir ne faire qu’une bouchée d’Edgard Poe et de Cervantès, et pour contraindre les poètes morts à lui gagner les droits d’auteur, — il ressent encore les souffrances passées du temps où les directeurs de spectacles, aujourd’hui ses esclaves !
Si les Philosophes de nos jours ont fait les derniers efforts pour répandre leurs systêmes désolans ; les vrais Apôtres de la Religion, à la tête desquels on doit placer M. l’Abbé Bergier, ont encore eu plus de zele pour défendre la vérité ; & la victoire a été évidemment du côté des derniers.