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2182. (1788) Les entretiens du Jardin des Thuileries de Paris pp. 2-212

comme ils le toisent ; on voit qu’ils le dépouilleroient de son existence même, si c’étoit en leur pouvoir ; & cependant cet homme très-souvent leur est infiniment supérieur du côté du bon sens & du côté de l’esprit….. […] Je lui répondis avec ingénuité qu’en pareille circonstance, le préjugé étoit en faveur du monarque ; mais qu’indépendamment de cette réflexion qui n’est pas toujours vraie, Voltaire avoit eu des torts irréparables ; celui de parler de sa personne sacrée, comme d’un homme qui eût été à ses gages, de ne descendre chez le roi que lorsque bon lui sembloit, malgré l’attention que sa majesté avoit de le faire appeler, de vouloir paroître supérieur au prince même dans tout ce qu’il faisoit, d’être enfin toujours en dispute avec Maupertuis, & de répandre des libelles contre lui, quoique Frédéric l’eût expressement défendu. […] Si nos corps ne sont pas transparens, si l’on ne peut y pénétrer avec une lumiere pour en découvrir tout le mécanisme & les replis, il faut convenir qu’un habile médecin qui en connoît toutes les parties, est supérieur à celui qui ne s’en est jamais occupé.

2183. (1911) Visages d’hier et d’aujourd’hui

« Le moi subliminal n’est-il pas supérieur au moi conscient ?  […] Il a cherché dans Sirius, un instant, « les raisons supérieures d’une indifférence séduisante ». […] Il n’y a rien là qui ne serve à exprimer cette notion supérieure du devoir dont la beauté se traduit par les lignes fermes et harmonieuses de la statue.

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