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542. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XIV. Parallèle de l’Enfer et du Tartare. — Entrée de l’Averne. Porte de l’Enfer du Dante. Didon. Françoise de Rimini. Tourments des coupables. »

En avançant dans les enfers, nous suivrons Énée au champ des larmes, lugentes campi . […] Harris) ; tout ce qui est de nature à contenir se met en anglais au féminin, et cela par une logique simple, et même touchante, car elle découle de la maternité ; tout ce qui implique faiblesse ou séduction suit la même loi.

543. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIIe entretien. Vie du Tasse (3e partie) » pp. 129-224

Quelques-uns des vers écrits par lui à cette époque, pour une des cinq dames qui suivaient la princesse de Savoie, attestent que l’image de Léonora avait fait place à une autre image, qui n’éclairait pas seulement, mais qui consumait son cœur. […] « Du moins, si je vécus infortunée, quelque félicité suivra mon ombre : mes cendres éteintes jouiront d’un bonheur que je n’ai pu goûter. […] « Les derniers liens qui arrêtaient son âme se brisaient l’un après l’autre : elle allait suivre l’âme de son amante, quand le hasard ou le besoin amena dans ces lieux une troupe de chrétiens. […] Mais bientôt, malgré les efforts presque filials de sa protectrice pour le retenir à Mantoue, il repartit pour Rome ; il ne fit que traverser cette ville ; il se rendit à Naples pour y suivre son éternel procès. […] Les peintres et les statuaires qui suivaient le char funéraire dessinèrent et sculptèrent à l’envi ce visage maigre, pâle, osseux, creusé par le doigt de la mort aux tempes, les yeux éteints sous les lourdes paupières, les lèvres scellées par l’éternel silence, et le front chauve couronné d’un funèbre laurier.

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