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307. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « HISTOIRE de SAINTE ÉLISABETH DE HONGRIE par m. de montalembert  » pp. 423-443

Un jour qu’elle descendait, accompagnée d’une de ses suivantes favorites, par un petit sentier très-rude que l’on montre encore, portant dans les pans de son manteau du pain, de la viande, des œufs, et d’autres mets pour les distribuer aux pauvres, elle se trouva tout à coup en face de son mari qui revenait de la chasse. […] Je retrouve dans des notes, écrites pour moi seul, le portrait suivant qui, si je ne me trompe, doit être le sien quand il avait vingt-cinq ans : « Phanor est honnête, élevé de cœur, il a du talent, mais point d’originalité vraie ; et quelle suffisance ! […] Je reçus à cette occasion les deux lettres suivantes : « Je trouve, monsieur, que vous m’avez pris trop au mot.

308. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « CHRISTEL » pp. 515-533

D’autres lettres vinrent les jours suivants ; il revint lui-même, poli, silencieux, tout entier à ce qu’il recevait. […] Il revint tous les jours suivants ; il ne demanda plus de lettres, et il n’en vint plus (du moins de cette main-là). […] Son mal réel l’obligeant à garder le repos, on ne se tenait plus dans la pièce du devant ; une personne qu’Hervé avait indiquée, une ancienne femme de charge, capable et sûre, y passait le jour, à des conditions modiques, et, tout en suivant son travail d’aiguille, répondait aux venants.

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