Rentré le soir à l’hôtellerie, à Ferrare, et encore tout ému de mes impressions dans le cachot du Tasse, j’écrivis les strophes suivantes qui n’ont jamais, je crois, été imprimées. […] Son fils, arraché de ses bras, obtint seul l’autorisation d’aller rejoindre son père à Rome ; il raconte lui-même, dans la strophe suivante, le déchirement de deux cœurs que la fortune séparait pour toujours : « La cruelle fortune m’arracha, presque encore enfant, du sein de ma mère ; ah !
Nous partîmes de Naples à la nuit tombante ; nous quittâmes nos voitures à Portici, dont le fleuve de lave coupait la route ; nous nous avançâmes à travers les vignes crépitantes et les arbres incendiés par l’haleine de feu ; nous passâmes la nuit et la matinée du jour suivant en présence de l’incendie de la terre. […] « Ainsi vivait Humboldt, suivant une règle extérieure uniforme, mais, au dedans, en relations avec tout l’univers, et les jours de sa vieillesse s’écoulaient doués d’une vigueur de facultés toute juvénile.