Neptune se prend pour la mer ; Mars le dieu de la guerre se prend souvent pour la guerre même, ou pour la fortune de la guerre, pour l’événement des combats, l’ardeur, l’avantage des combatans : les historiens disent souvent qu’on a combatu avec un Mars égal, (…), c’est-à-dire, avec un avantage égal ; (…), avec un succès douteux : (…), quand l’avantage est tantot d’un côté et tantot de l’autre.
Dante nous montre, dans son poème, la Fortune agitant sa roue et versant sur la race humaine, par répartitions mystérieuses, les biens et les maux, les succès et les revers, les prospérités et les catastrophes. […] Il formule les lois du succès, sans les blâmer ni les justifier : il n’a ni préférence ni système.