Votre Excellence m’obligera très particulièrement si elle veut bien prendre quelque intérêt au succès de cette demande. » Et dans une note de la main de Clarke : « L’Empereur a accordé cette demande pt m’a donné ses ordres verbalement à ce sujet. […] Ses prévisions de 1806 sur le péril d’une grande guerre dans le Nord allaient se réaliser : les succès si chèrement achetés du début présageaient assez le caractère de cette terrible et gigantesque aventure ; il l’a parfaitement définie en quelques traits expressifs, que les plus éloquents historiens avoueraient : « Toutes les passions religieuses et patriotiques avaient été allumées ; il fut aisé de prévoir qu’aux privations de la Lituanie allaient se réunir toutes les fureurs et les embarras d’une guerre nationale : nous allions retrouver une nouvelle Espagne, mais une Espagne sans fond, sans vin, sans ressources, sans villes.
Elle débuta à l’Opéra-Comique dans le rôle de Lisbeth de l’opéra du même nom et y eut du succès. […] Elle ne revint à Paris qu’en 1813, où elle débuta à l’Odéon, le 27 mars, dans le rôle de Claudine de la pièce de Pigault-Lebrun, la Claudine de Florian ; elle avait beaucoup de succès, notamment dans le rôle de Clary du Déserteur, drame de Mercier ; dans le rôle d’Eulalie, de Misanthropie et Repentir : elle faisait verser d’abondantes larmes.