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677. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VI. Les romanciers. » pp. 83-171

. —  Son style. —  Ses œuvres. —  Hogarth. —  Sa peinture morale et réaliste. —  Contraste du tempérament anglais et de la morale anglaise. —  Comment la morale a discipliné le tempérament. […] Il contrefait le style emphatique ; il chiffonne les jupes et fait sauter les perruques ; il bouscule de ses rudes plaisanteries toute la gravité des convenances. […] Il écrit un roman entier en style ironique1083 pour persécuter et assommer la friponnerie et la trahison. […] Sa critique fait loi ; on se presse pour entendre sa conversation ; il est l’arbitre du style. […] C’est l’achèvement et l’excès, le triomphe et la tyrannie du style oratoire1096.

678. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXVI » pp. 100-108

Guizot, au début, l’avait aussi peu que possible, eu égard à sa distinction ; il a écrit peut-être quelques-unes des plus mauvaises pages qu’on ait lues en français (dans sa notice en tête de la traduction de Shakspeare) ; il s’est formé depuis au style écrit par l’habitude de la parole, et l’usage, le maniement si continuel et si décisif qu’il a eu de celle-ci, l’a conduit à porter dans tout ce qu’il écrit la netteté inséparable de sa pensée. — Cousin est peut-être celui des trois qui, sans effort, atteindrait le mieux au grand style d’autrefois et qui jouerait le plus spécieusement, plume ou parole en main, la majestueuse simplicité du siècle de Louis XIV. — Pour Villemain, par l’éclat même et les élégantes sinuosités de sa recherche, il trahit un âge un peu postérieur ; il enchérit à quelques égards sur le xviiie  siècle, en même temps qu’il le rafraîchit, qu’il l’embellit avec charme et qu’il l’épure.

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