Mais si l’un a le mérite de l’invention, l’autre l’emporte pour le style. […] C’est un recueil de choses extravagantes écrites d’un style enchanteur. […] Le style de ce Poëme acheve la séduction. […] Son style est pur, élégant & quelquefois touchant & sublime. […] On désireroit seulement plus de force & d’élévation dans son style.
Il nous paroît en avoir également méconnu & le fond & le style. […] Cette assertion doit paroître d’autant plus étrange, qu’en convenant que le style de du Fresnoy est à lui, il ne fera pas moins vrai que ce style de du Fresnoy est à lui, il ne fera pas moins vrai que ce style est dur, sec, quelquefois barbare, ce qui le rend sans intérêt, d’une lecture effrayante, tout au plus supportable, comme l’a observé M. […] C’est sur-tout, par la chaleur & les graces du style, qu’il l’a rendu capable d’être goûter de toutes les especes de Lecteurs. Peut-on appeler un style formé sur celui de tous les Poëtes de Collége, une élocution noble, vive, ferme, toujours assez souple pour se plier sans effort à tous les tons, à tous les genres ? Qu’est-ce qui forme, dans un Ecrivain, un style qu’on peut regarder comme à lui ?