Remarquez encore que Racine, en sa préface de Bérénice, n’a pas un souvenir pour Henriette d’Angleterre. […] — Mais au moins, un souvenir ! […] « Le second jour a fui… » Je ne me souviens plus. […] C’est un de mes bons souvenirs de jeunesse. […] Elle aime Polyeucte ; elle se souvient, non sans un battement de cœur, d’avoir aimé Sévère.
Il y eut comme une aube indécise de l’Histoire sainte : « Les vieux souvenirs d’Our-Casdim et de Harra remontaient en la mémoire ; les prophètes apparaissaient comme les guides inspirés d’Israël. […] Sa parole, d’ordinaire si abondante et si pleine, si féconde en faits précis, en souvenirs personnels, en aperçus rapides sur les hommes et sur les choses, était devenue lente, difficile, découragée. […] Sa mémoire était comblée de souvenirs. […] Les nobles processions de la statuaire grecque évoquaient en lui le souvenir des religions gaies, l’image des cités harmonieuses où la perfection du corps était regardée comme un des caractères de la divinité. […] André Chénier était païen de souvenirs, de pensée, d’inspiration, mais il a été le régénérateur et le roi de la forme lyrique.