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1776. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre premier. Aperçu descriptif. — Histoire de la question »

Sans s’arrêter au simple fait de la simultanéité ordinaire, sans se demander si le fait est vraiment universel et ne souffre pas des exceptions, il se hâte d’affirmer que le mot intérieur et la pensée qui lui correspond sont toujours rigoureusement simultanés, et en même temps il proclame que cette concomitance est une nécessité de notre nature44.

1777. (1913) Le mouvement littéraire belge d’expression française depuis 1880 pp. 6-333

Mockel a l’esprit précis, méticuleux, avide des finesses les plus subtiles ; pour atteindre un but, il répugne aux lignes droites, les chemins compliqués lui plaisent qui invitent à fouiller la contrée avec soin ; parfois la simplicité de l’œuvre en souffre, mais peu de poètes possèdent, au même degré, le tact, l’intuition, surtout ce charme berceur, enlaçant, féminin sans trop de mièvrerie, auquel on ne résiste guère : De loin, de loin, on ne sait d’où Un homme arriva qui portait une lyre, Et ses yeux étaient clairs comme ceux d’un fou, Et il chantait, et il chantait, Aux cordes brèves de la lyre, L’amour des femmes, le vain languir, Sur sa lyre89. […] Où désormais marcher, où désormais dormir, Où respirer encor sans que souffre mon être Et qu’il sente soudain toute sa chair frémir !

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