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613. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

La Comédie, au contraire, eut un sort plus heureux, & ne démentit point son origine. […] Marseille, fondée par une Colonie de Phocéens sortis de l’Ionie, ressentit la première l’heureuse influence des sciences & des arts. […] Les Gaules devinrent la proie d’hommes sauvages & féroces, sortis des antres du Nord & des bois de la Germanie. […] Mais n’avons-nous pas à craindre, malgré de si grandes lumières acquises depuis, d’éprouver un jour le même sort ? […] Personne ne fut plus à sa place, chacun sortit de son rang, la corruption gagna tous les états, & l’esprit se ressentit de ce désordre extrême.

614. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXIV » pp. 247-253

Dans l’un des chœurs, au moment où Hémon sort désespéré et furieux contre son père, et va rejoindre sa fiancée Antigone, déjà condamnée, la troupe des Thébains entonne naturellement un hymne à l’Amour, à l’invincible Amour qui règne sur toutes choses et à l’abri duquel n’est aucun des dieux ni des mortels ; et celui qui l’a au cœur est insensé. […] Je sors de chez le Génie, et je ne puis résister à l’envie de vous faire savoir que j’ai été assez content de lui.

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