Qui savait le sort de Buzot, de Barbaroux, de Louvet ? […] Ces vengeances du sort ressemblent à des hasards. […] La princesse, entrevoyant son sort, se précipita vers sa nièce, et l’enveloppa dans ses bras comme pour la disputer à cette séparation. […] Elle inonda de larmes le visage de la jeune fille, et sortit en se retournant pour la bénir une dernière fois. […] Robespierre eut le temps de rassembler dans un seul et dernier regard son passé, son présent, son lendemain, le sort de la république, l’avenir du peuple et le sien.
le bargello et sa femme, me dit l’enfant, ils ne nous appelleront pas de la journée, ils viennent de sortir tous les deux pour aller au tribunal entendre l’accusateur de ce scélérat de montagnard qui est ici couché, comme un louveteau blessé dans sa caverne, et pour demander aux juges à quelle heure ils devront le faire conduire demain devant eux, pour le juger par demandes et par réponses. […] … Aucun bruit ne sortit de la loge du meurtrier, je compris à ce silence que mon intention avait été saisie par Hyeronimo, et que je pouvais, sans danger, laisser la zampogne, reprendre ma cruche et ouvrir le cachot. […] Je m’élançai, les bras aussi tendus vers les siens, avec tant de force, que mon front meurtri semblait vouloir enfoncer les barreaux noués par des nœuds de fer, comme mes agneaux quand ils se battent, pour sortir de l’étable, contre la cloison d’osier qui les enferme. […] Quand ils sortirent, les hommes noirs disaient entre eux : — Quel dommage qu’un si jeune homme et un si bel adolescent ait un visage si trompeur et si candide ! […] Le dernier des juges qui sortait dit à l’autre : — Il est fâcheux qu’on n’ait pas pu découvrir où cette jeune fille, sa complice, s’est enfuie de leur caverne dans les bois comme une biche sauvage, on aurait eu par elle tous les motifs et tous les détails du forfait !