/ 2008
329. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — II » pp. 414-431

C’est peu après ce temps que la margrave songea à se servir de Voltaire pour une tentative du même genre et qui avait le même but, mais qui ne paraît point se rattacher à la précédente. […] Elle songea donc, dans le moment critique et décisif, après la perte de la bataille de Kolin, à profiter du zèle de Voltaire et de son désir de réparer ses torts envers Frédéric ; Elle s’ouvrit à lui par lettres vers le mois d’août 1757. […] Je n’ai besoin ni d’honneurs ni de biens, et, comme lui, je ne songe qu’à vivre en évêque philosophe.

330. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Le Poëme des champs par M. Calemard de Lafayette. »

Ami, songe à cette heure amère, inexorable. […] Dans leur sève j’ai vu mes espoirs se flétrir : Un songe ardent brûla mes fraîches destinées, Et mon cœur s’est fermé pour ne se plus rouvrir ! […] Songe que tu dois me survivre ; que tu seras encore longtemps jeune quand je ne serai plus.

/ 2008