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1994. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome II

Il vous paraîtra sans doute surprenant, Messieurs, qu’avant 1847, personne n’ait jamais songé à recueillir isolément et à l’état de pureté les liquides sécrétés par les glandes sous-maxillaire et sublinguale. […] Ce qui prouve, suivant ces auteurs, que les substances azotées sont absorbées avec l’aliment qu’elles modifient, c’est que leur proportion va en diminuant du haut en bas dans le tube digestif. » D’après tous ces travaux, vous voyez, Messieurs, que les propriétés du suc pancréatique n’étaient nullement fixées et que ses usages n’étaient pas connus, lorsqu’en 1846 nous fûmes conduit à étudier le rôle du suc pancréatique par la circonstance suivante, qu’il est bon que je vous signale, afin que vous ayez la conviction que ce n’est pas en partant de l’anatomie d’un organe que l’on peut songer à en déduire les fonctions, mais que c’est au contraire en se plaçant au point de vue physiologique et en poursuivant un phénomène dans les différentes phases qu’il subit au contact de l’organisme. […] L’ablation du pancréas n’étant pas possible chez le chien, il faut songer à un autre procédé pour empêcher la sécrétion d’arriver dans l’intestin. […] La ligature des conduits excréteurs étant insuffisante, l’ablation de l’organe impossible, nous avons songé à le détruire par des injections de substances étrangères dans son conduit.

1995. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Notes et pensées » pp. 441-535

Aujourd’hui, tout fou qu’il puisse être, il songe à son gain à travers sa vanité.

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