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797. (1879) L’esthétique naturaliste. Article de la Revue des deux mondes pp. 415-432

J’aime à voir cet apôtre, occupé du matin au soir de sa mission, appliqué sans relâche à secouer les indifférents, à ranimer les tièdes, à convaincre les incrédules. […] Rien ne lui gâterait cette journée heureuse, s’il n’avait la tête un peu lourde, et si, le soir, en rentrant chez lui, il n’était surpris par une grosse averse qui le trempe jusqu’aux os.

798. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

O vrayment marastre nature, Puisqu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! […] La Fontaine eût-il mieux dit que ces vers du poête orgueilleux trébuché de si haut  : Quand le bœuf est, au soir, du labeur deslié, Il met près de son joug le travail oublié, Et dort sans aucun soin, jusqu’à tant que l’aurore Le réveille, au malin, pour travailler encore ; Mais nous, pauvres chétifs, soit de jour, soit de nuit, Tousjours quelque tristesse épineuse nous suit.

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