Voyez dans le sonnet, Tout orgueil fume-t-il d’un soir.. […] Le poète, le soir, à son feu qui s’éteint, dans sa chambre obscure, mystère de peine, de froid, d’attente. […] Le Poète, avec une contemporaine de ses soirs (celle de la Prose ?) […] Le bec de gaz qui veille sur ses sorties du soir fournit à ce reclus du Nord un contraste de crudité, de rue et de froid avec la lampe intime du travail et de la pensée. […] Quel feuillage séché dans les cités sans soir.
Je veux taire les autres ennemis et les autres sujets de deuil, mais non la France scélérate et mauvaise (la Francia scelerata e nera), par qui ma patrie à l’extrémité a vu de près son dernier soir. » Je ne crains pas de rétablir ici le nom de la France, que Leopardi a supprimé dans ses corrections dernières, tout en laissant subsister le passage et en substituant par manière d’adoucissement l’appellation de cruelle (fera. […] « Mais ta vie était alors avec les astres et avec la mer, audacieux enfant de Ligurie, quand au delà des Colonnes d’Hercule, et par de là les rivages où l’on croyait sur le soir entendre frémir l’onde au plonger du soleil, te confiant aux flots infinis, tu retrouvas le rayon de ce soleil qu’on croyait tombé et le jour qui naît quand pour nous il a disparu. […] LE SOIR DU JOUR DE FÊTE. […] Pour toi, sauvage oiseau, lorsque le soir viendra Des jours qu’à vivre encor le Ciel t’accordera150, Tu ne te plaindras point, docile à la nature, Passereau solitaire, et ton secret murmure N’ira pas regretter la saison du plaisir ; Car c’est le seul instinct qui fait votre désir. […] Combien de fois, le soir ou plus tard à l’aurore, Laissant tomber son front que la veille dévore, Il s’est dit bienheureux, si du brûlant chevet Jamais dès lors, jamais il ne se relevait, Et ne rouvrait les yeux à l’amère lumière !