À côté de lui est un grand gaillard brun et grave, un homme de la Bourse, toqué d’Égypte, et qui, sous le bras, un plâtre d’un Chéops quelconque, expose en phrases solennelles son système de travail : se coucher à huit heures du soir, se lever à trois heures, prendre deux tasses de café noir, et aller en travaillant jusqu’à onze heures. […] Elle lit cela le soir, les deux pieds allongés sur une chaise, un genou remonté entre le jupon et la jarretière rouge, scandant dramatiquement tout le mélodramatique de la chose, et nous avertissant par des temps, de formidables temps, de toute la couleur révolutionnaire du susdit romancier. […] Édouard Lefebvre nous conte ce soir ce fait, un fait rare en ce temps. […] Ce soir, La Presse affirme que nous sommes reçus. […] Ce soir, au café du Helder, Saint-Victor me dit qu’il a présenté aujourd’hui la pièce à Goudchaux, et qu’il doit avoir la réponse, mercredi.
En ce moment, il étudie avec minutie et avec amour les vieilles ballades écossaises, et le soir dans sa petite chambrette froide, le jour en sifflant son attelage, il invente des formes et des idées. […] Quand, après la mort de son père, il faisait à haute voix la prière du soir, il tirait des larmes aux assistants, et son poëme le Samedi soir au Cottage, est la plus sentie des idylles vertueuses. […] Le soir, auprès de son amie dont les aiguilles courent pour lui sur la laine, il lit ou écoute les bruits demi-assoupis du dehors. […] Ils ressemblent à la musique grandiose et monotone de l’orgue, qui le soir, à la fin du service, roule lentement dans la demi-obscurité des arches et des piliers. […] Il avait le droit de penser ainsi ; quand il se mettait à parler le soir dans une auberge, il causait de telle façon que les domestiques allaient réveiller leurs camarades.