Le soir, quand je suis seule, toutes ces figures de mort me reviennent. […] Peut-être ce soir ajouterai-je quelque chose, s’il en survient. […] Il ne me reste que la prière du soir et le sommeil à attendre. […] Il me dit hier au soir : “Fais comme tu voudras.” […] Comme la colombe, j’aime chaque soir revenir à mon nid.
Au soir, le rayon de la lune, glissant mollement entre les feuilles endormies, est toute la lumière qu’il désire ; le gazouillement des oiseaux est toute sa musique. […] Ordinairement il intitule ses chants d’après le morceau de début ou le tableau principal qui les décore : ainsi un des chants s’intitule Le Jardin ; un autre Le Soir d’hiver, un autre Promenade d’un matin d’hiver, un autre Promenade d’hiver à midi ; mais le second chant a pour titre Le Cadran, quoiqu’il n’y soit point question d’une telle chose ; c’est un titre mystique et symbolique, comme qui dirait les signes des temps. […] Ainsi béni du ciel, je fais le tableau de mon bonheur. » Mais c’est dans le chant du Soir d’hiver qu’il achève de se peindre à nous en son cadre favori, aux moments les plus heureux, et dans tout le charme d’un raffinement social innocent et accompli. […] Collins a une ode pleine d’imagination et de haute fantaisie adressée Au soir : Cowper, dans le passage suivant, rappelle Collins avec moins de lyrisme et quelque chose de plus arrangé, de plus familier, mais avec une touche d’imagination non moins vive : Viens encore une fois, ô Soir, saison de paix, reviens, doux Soir et continue longtemps. […] [NdA] Cette étude sur Cowper m’a valu trois gracieux sonnets en anglais qui me sont venus de la patrie du poète, et qui ont été écrits le soir autour de la table à thé, pendant qu’on lit en famille un livre ami et que l’on en cause.