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143. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491

Jeune, elle eût voulu tout aimer, et ceux de ses goûts qu’elle avait pu garder sur le soir de ses ans embellissaient encore sa vieillesse, comme ils avaient concouru à parer cette heureuse époque qui nous permet d’attacher un plaisir à chacune de nos sensations. […] Les trois voyageurs parcoururent le monde, et se présentèrent un soir à ma porte : je m’empressai de les recevoir avec le respect que l’on doit aux Dieux. […] Pendant des années, chaque soir, elle couchait au vif sur le papier ses souvenirs. […] Le jeune homme est souffrant de santé, et pourtant, le soir d’ordinaire, en rentrant, il joue de la flûte. […] Elle avait écrit chaque soir, autant qu’elle l’avait pu, les événements, les impressions, les entretiens de la journée.

144. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220

Le soir les larmes entrent dans sa demeure ; le matin, la joie ! […] « Le soir, le matin, au milieu du jour, je soupire et je gémis ! […] « Mais qu’ils reviennent le soir aboyer, comme des chiens errants, autour de la ville ! […] « À l’aurore elle fleurit et passe, le soir elle est desséchée et morte ! […] Cette mer réfléchit là-bas les rayons du soir dans ses eaux pesantes et opaques comme une épaisse glace de Venise qui donne une teinte mate et plombée à la lumière.

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