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539. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

Toutes les classes de la société ressentirent un choc et furent ébranlées. […] À ces jeunes gens si avides d’exploits, la vie, la société et les mœurs de leur temps paraissaient donc impraticables. […] Zola nous a rendu agréable la société de l’Homme. […] Car il faut bien l’avouer, au cours de la longue étude qu’il venait de faire de la société présente, Zola se trouvait peut-être désenchanté. […] Ce n’est pas une iniquité de plus ou de moins qui rendra votre société de sycophantes et de bourreaux plus ou moins haïssable ; votre société féroce, aboutissant suprême et superbe vraiment de dix-huit siècles de christianisme, religion d’amour, est à jamais condamnée par quiconque a la force de penser et d’aimer.

540. (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections

quelle est celle de la société ? […] … Lors donc que, dans une société, il existe un pouvoir constitué et mis à l’œuvre, l’intérêt commun se trouve lié à ce pouvoir, et l’on doit, pour cette raison, l’accepter tel qu’il est. […] Dans l’Encyclique du 29 juin 1881, après avoir défini l’inquiétude qui travaille les sociétés modernes, il poursuivait en ces termes hardis : Ce qu’il y a de plus grave, c’est que, au milieu de tant de périls, les chefs des États ne semblent disposer d’aucun remède propre à rétablir la paix dans les esprits et l’ordre dans la société. […] Placez John Wesley à Rome, il y sera certainement le premier général d’une société dévouée aux intérêts et à l’honneur de l’Église. […] Il s’établit ainsi, dans la société catholique idéale, une circulation de perpétuelle charité.

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