Fréron, lui, avait des principes, et son enthousiasme se recueillait pour être plus profond ; Diderot était un des enfants perdus d’un siècle qui allait aux abîmes, comme l’astrologue allait au puits… À proprement parler, Fréron n’était pas de ce siècle-là. Il était du siècle précédent.
Selon moi, les grands chansonniers de la France sont du commencement de ce siècle. […] Il est de la postérité qu’il a inventée ; car la postérité — nous dit-il quelque part — n’est pour lui ni à une première ni à une seconde génération : elle est à plus d’un siècle de distance de celui qu’on juge, et c’est à ce siècle de distance qu’il se met pour juger le sien.