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1682. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370

Roederer n’eut pas seulement à donner son avis dans le Journal de Paris et dans un petit écrit de celle date intitulé Du gouvernement, il fut appelé sur sa réputation de constituant devant la commission des Onze et fut entendu. […] Dans un écrit : Des fugitifs français et des émigrés (août 1795), il distinguait entre ceux qui étaient sortis de France quand tout était calme encore ou du moins régulier, et qui en étaient sortis pour combattre, et ceux qui s’étaient seulement échappés par nécessité, pour se dérober à la captivité ou à la mort. […] Seulement que ceux qui lisent encore la satire de Marie-Joseph Chénier dans les Œuvres du poète, avant de s’en autoriser et de la citer contre Roederer, sachent bien que celui-ci y a répondu sans colère et avec supériorité (Journal d’économie publique, t. 

1683. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121

La noble permission est accordée, et messire Jacques d’Audelée, joyeux, va se mettre au premier front de toute la ligne, accompagné seulement de quatre vaillants et fidèles écuyers, et, durant toute l’action, il ne songe qu’à combattre, à frapper, à aller toujours en avant sans vouloir faire aucun prisonnier (ce qui le retarderait et le forcerait de quitter le premier rang). […] À cette admirable scène, les réflexions, les sentiments se pressent : notons-en seulement quelques-uns. […] Jusqu’à cette époque de son histoire, Froissart avait plus ou moins suivi la Chronique de Jean le Bel : c’est à partir de l’année 1356 et de la bataille de Poitiers seulement, qu’il commence à cheminer seul, et, dès les premières pages, il débute par un grand tableau digne d’un maître.

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