Jupiter se joue, disait Héraclite, et le monde se fait ; le darwinisme applique un adage semblable au monde des idées : la nature, par un de ses jeux, a produit un cerveau qui mieux que les autres lui servait de miroir, le cerveau humain, et elle s’y est contemplée.
Nous avons dispersé la sentimentalité et l’étroit concept égoïste qui se servaient des analogies ingénieusement relevées parmi la nature pour s’exprimer seuls : le poète demeurant dans la naïve et présomptueuse conception de l’univers créé pour l’homme.