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673. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Un critique étranger peut être plus équitable, et louer librement la main puissante dont il n’a pas senti les coups. […] Il se taisait, saluait, et n’en sentait pas moins l’outrage. […] Il y disait ce qu’il avait vu et ce qu’il avait senti. […] Et comme on sent, en les lisant, qu’il leur eût fallu, ainsi qu’à Goëthe, l’aide de la culture publique et l’aptitude du génie national ! […] Longtemps encore les hommes sentiront leurs sympathies frémir au bruit des sanglots de leurs grands poëtes.

674. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IX. Du rapport des mots et des choses. — Ses conséquences pour l’invention »

Quand nous lisons, et même quand nous pensons, nous n’apercevons pas sous chaque mot l’image correspondante : le mot est seul dans notre esprit, notation sèche, algébrique, et qui nous suffit parce qu’elle est familière et connue, et que nous nous sentons le pouvoir de la remplacer à chaque moment par l’image. […] Faute de sentir cela, on prend les noms abstraits comme répondant à des réalités concrètes.

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