/ 3320
1032. (1890) La bataille littéraire. Deuxième série (1879-1882) (3e éd.) pp. 1-303

On voit que vous aimez votre mère, c’est senti. […] Roumestan, lui aussi, sentait la fatigue de ce grand jour. […] Il avait peur, se sentait subitement inférieur à sa fortune et tout près d’en être écrasé. […] Il se sentit écrasé, désillusionné de son rôle, peut-être las de lui-même. […] Elle sent qu’il lui serait tout à fait impossible de se rendormir.

1033. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Joseph de Maistre »

Vous savez que lorsqu’on se rosse un jour de vogue, surtout lorsqu’on est un peu gris, on ne sent pas les coups ; mais c’est le lendemain qu’on se trouve bleu par-ci et bleu par-là, qu’on se sent roide comme le manche d’une fourche, et qu’il n’y a pas moyen de mettre un pied devant l’autre. […] Il se sentait heureux quand il pouvait dire nous  ; il est vrai que ce bonheur-là lui fut accordé bien rarement. […] On y sent, au ton de la querelle, un tête-à-tête de cabinet et toute la liberté du huis clos. […] Mais lui, quoiqu’il n’eût aucune maladie, il se sentait frappé à mort. […] Ceci commence a se faire sentir.

/ 3320