Il ne pensait plus à l’Empereur ni au Milanais : il était tout à ces joies de l’admiration artistique, qui correspondaient en lui aux sensations de l’amour. « Mon ami, — dit-il à Benvenuto en lui frappant sur l’épaule, — je ne sais quel est le plus heureux, du prince qui trouve un homme selon son cœur, ou de l’artiste qui rencontre un prince qui sache le comprendre. » Comment s’étonner, après ces récits, de l’orgueil d’un homme devenu le compère des papes et l’ami des rois !
N’oublions pas un livre intitulé : Idées et Sensations, qui représente le côté lyrique et rêveur de leur talent, et qui équivaut dans leur œuvre au volume de vers qu’ils n’ont pas écrit.